Je me suis amusé aujourd'hui à répertorier les endroits où je pouvais voir le mieux possible les orages dans mon secteur.
En principe, les lieux idéaux sont les endroits élevés comme les collines.
Alors voilà un condensé de ces lieux, du plus proche de chez moi au plus loin, limités à une quinzaine de km, sinon il n'y aurait pas de limite et ce ne serait plus vraiment la région proche.
Sur la carte, une lettre pour préciser le lieu par rapport à l'indication et une flèche pour la direction d'observation ; avec en plus une ligne pour les endroits plus "étalés".

Cliquez pour agrandir.
A - Je commence par la colline de Bué à environ 2km à la sortie NO de la ville ; point de vue vers le N-NE notamment.
B - La Roche-vernaise à 5km au NO, beau point de vue au NO ; malheureusement, dans les autres directions, bien qu'on puisse voir loin, il y a des bois et... des câbles électriques qui gâchent un peu.
C - Le Puy-d'Ardanne à 5km au S-SE ; il y a au niveau du vieux moulin à vent, une superbe vue vers le S-SO au E-NE. En se déplaçant un peu, une autre belle vue vers l'ouest et le NO.
D - Mouterre-Silly à l'ouest, magnifique panorama plein sud, et nord.
E - Le plateau de St-Cassien au sud (7km) ; très belle vue au sud.
F - La colline de Glénouze à 8km à l'ouest ; maxi panorama à 360° ; peut-être le plus beau.
G - Curçay s/Dive à 10km à l'O-NO ; là encore un superbe panorama sur toute la plaine qui mène jusqu'à Thouars et au-delà. Panoramique qui offre une vue du SE au NO.
H - Bien entendu, les collines de Monts-S/Guesnes à 15km, la référence ; on a l'embarras du choix pour le placement d'observation en toutes directions.
I - J'oubliais, plus près (5km) Sammarçolles ; belle vue en toutes directions.

Autres endroits en s'éloignant un peu tout en changeant de région, en allant vers la Touraine :
J - La ligne de crêtes qui va de Marçay au NE (15km env) à Assay (20km) : panorama incompable qui va de l'ouest au NE.
K - La colline d'Arthenay (15km) au nord près de Lerné (37) panorama à 360°.
L - Je termine par les collines qui mènent de Roiffé à Bizay, au nord ; belle vue sur la plaine à l'ouest.

Voilà en gros les endroits les plus appropriés pour qui aime regarder les orages, ou tout simplement admirer l'environnement.

En ce moment, au parc du château, ça semble être le grand nettoyage de printemps ; et peut-être même plus que çà.

Evidemment, on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs. Et comme il faut bien utiliser quelques engins, les pelouses en prennent un coup. Mais ce sera un mauvais moment à passer.

En attendant, la nature s'en fiche des travaux, elle commence à s'épanouïr doucement.

Les pruniers sauvages ou prunius se parent de couleur blanche

 

Les écureuils se cherchent ; j'en ai vu 2, dans le grand cèdre du Liban, qui n'en finissaient pas de faire les fous.

Un magnolia à fleurs blanches commence à fleurir alors que nous ne sommes pas encore sortis de l'hiver.

Il est d'ailleurs dommage que cet arbre soit si mal placé, coincé dans un angle mural avec d'autres arbres autour ; il n'est nullement mis en valeur.

Il y a aussi cet arbuste dont j'ignore le nom, qui me fait penser au végélia ou au framboisier à fleurs mais ce n'est pas ça :

Et puis au gré de nos pas, un autre arbre, prunier aussi me semble-t-il, entièrement couvert de fleurs blanches ; cela tranche avec l'environnement un peu "grisaille", qui réflète aussi le ciel couvert de ce matin.

Espérons que cet après-midi, ce dernier soit plus remuant que ces 12 derniers jours où se fut un ennui certain.

Encore heureux qu'il a fait beau...

Depuis hier, c'est la croix et la bannière pour pouvoir accéder à l'administration de notre blog puis à notre blog proprement dit.

Exemple : ce soir, après plusieurs tentatives infructueuses, j'ai tapé "problème overblog" sur google ; j'ai cliqué sur une ligne faisant référence au site.

Un écran s'affiche et il ressemble étrangement à celui du forum ob.

Je fais l'essai de taper mon e-mail et mon code dans le cadre connexion en haut de page et...

Ca ne marche pas.

Comme j'avais téléchargé la toute dernière version 4 de firefox, je me suis dit que ça pouvait venir de là.

Mais j'ai voulu voir si avec EI, c'était pareil.

Eh bien oui, pas de connexion possible. Donc, ça ne vient pas de firefox.

Persévérent, je reviens sur la page citée plus haut, je recompose mon e-mail et mon code et là.....

Miracle, j'accède à mon administration de blog.

Comment ça se fait ?

Jje n'en sais rien, et par acquis de conscience, j'ai refais la même opération pendant que j'écris ces lignes (ben oui, pendant que j'ai accès, j'écris), et bien, je n'y arrive plus.

J'espère qu'au moins, ce que j'ai pu écrire va bien s'afficher sur le blog.

 

Je trouve que ça arrive trop souvent ces ennuis de connexion sur ce site........, et alors, les modos, c'est tout juste s'ils ne vous envoyent pas sur les roses quand on leur pose un problème ; s'ils étaient un peu plus sympas, ils nous paraîtraient plus.... sympathiques

 

J'édite ce billet 10 minutes plus tard :

Alors je me suis aperçu qu'il était bien passé ; je ne me serais donc pas fatigué pour rien.

Ensuite, j'ai regardé dans mes "favoris" sur ma page d'accueil. En fait, et comment le savoir si personne ne le dit, l'adresse qui figure dans propriétés concernant mon blog, ne semble plus valide et qu'il faut la remplacer par :

http://www.over-blog.com/login.html

 

Voilà, voilà, voilà.... et tout seul, comme un grand.

Mais alors, qu'est-ce que ça rame encore.........

Il y a 3-4 années, j'avais fait l'acquisition d'un camescope handycam hc24E. Je ne cite pas la marque, parce que, bien que j'en ai acheté une, celle-ci ne me rétribuera pas si je la cite.

C'est une bonne machine, pour ce que j'en fais ; mais elle a un grand défaut, ses cassettes.
A certains moments, à l'heure du visionnage de ce que j'ai filmé, il y a des bandes grises qui apparaissent intempestivement à n'importe quel moment, ou bien ce sont des pixels qui se déplacent sur l'écran.
Je pense que ça vient davantage du choix des cassettes elles-mêmes que de l'encrassement des têtes d'enregistrement ou de lecture, car je ne l'utilise pas souvent, cette caméra.

Il y a quelques mois, alors que j'allais dans un centre commercial pour avoir une idée de ce qui se faisait de nouveau niveau informatique, j'ai acquis un autre camescope, mais un beaucoup plus léger et maniable par rapport à l'autre.
Il ressemble à mon téléphone portable, il n'est pas encombrant et plus simple à utiliser pour filmer.

Il s'agit du camiléo S20 (là non plus, je ne donne pas la marque). Les avis sont assez partagés sur les qualités de cet outil, mais pour mon usage, il est parfait.

Que faire avec ces 2 camescopes ?
Pour qui travaille en extérieur en permanence, fait des balades à vélo et est un mordu de météo, on ne va pas chercher bien loin.

Pour le premier, je m'en sers pour filmer (peu souvent) en "statique" ; c'est-à-dire que je le pose face à l'évènement à fixer sur la bande ; soit sur le tableau de bord de la voiture, soit sur son trépied. La durée maxi de la cassette étant d'une heure, et la batterie d'une heure quinze, il y a de quoi faire et l'oublier. Pour un orage, par exemple.

Pour l'autre, il me sert pour filmer "au débotté" ; c'est-à-dire que, dès que je vois quelque-chose d'intéressant à prendre, je sors l'appareil de ma poche, j'ouvre l'écran, j'appuie sur le bouton et ça filme ; simple, rapide, efficace. L'enregistrement se faisant sur carte mémoire, pas de soucis pour savoir si la bande est bien à son début, ou si même il y a une cassette dedans. La durée totale peut aller jusqu'à 2h environ, selon la qualité de l'enregistrement. A noter qu'il fait "hd", mais la qualité inférieure est toute aussi bonne, alors... Et comme j'y ai ajouté une carte de 4go,...

Bien sûr, j'ai aussi un apn finepix A500, un compact tout simple, moins encombrant que reflex et qui fait tout autant de belles photos. Et mon téléphone, des fois que j'aurais tout oublié chez moi, ou que mes outils soient trop loin du fait à fixer.

Il me manque le principal maintenant : les orages, les vrais. Quand que c'est-y qu'ils vont venir ?

Par ces temps de vaches maigres en matière de mouvements météorologiques du ciel, il n'est pas rare que, le soir, avant que le soleil ne se soit définitivement caché derrière l'horizon, je parte à la chasse aux couleurs chaudes de ce ciel qui ressemble à celui d'été, comme en ce moment.

Rien de tel qu'un endroit bien dégagé et dépourvu de toute autre présence humaine, qui ne ferait que "m'embêter" dans mon "travail".
Mais, après avoir eu ce que je désirais, il faut bien rentrer pour voir si ce que j'ai pris en photo valait bien le déplacement.
Et c'est là qu'il s'agit d'être très prudent ; car c'est souvent à la tombée de la nuit que les chevreuils sortent.
Hier soir par exemple, vers 21h, la nuit tombait, et en empruntant des petites routes de campagnes presque uniquement utilisées par des engins agricoles, 3 chevreuils qui broutaient dans un champs de luzerne à ma droite, se sont brusquement mis à traverser la route devant moi (moins de 10m) pour aller s'enfoncer dans un bosquet. Heureusement, je ne roulais pas vite.
Quelques kilomètres plus loin, alors qu'il faisait plus sombre encore, un autre chevreuil isolé m'a fait le même coup.
Il n'en faut pas beaucoup pour détruire un véhicule avec ces bestioles-là.
L'autre jour, en allant au boulot en début d'après-midi, j'ai vu sur le côté de la route un jeune blaireau mort et, ce n'est pas très agréable à lire mais... il y avait, fiché dans le corps, des débris de pare-chocs d'une voiture et quelques autres éparpillés autour.
C'est à nous de faire attention aux animaux et pas le contraire.
Le massacre des animaux sauvages reprend et continue...

je viens d'apprendre que "Photomaniak", l'hébergeur de photo et fichiers flash qui me servait (entre-autres) à afficher sur le blog les fichiers correspondants, va fermer ses portes au 1er juin.
Donc, il se peut que certaines pages afficheront des écrans blancs à la place des images.
C'est bien dommage car il était pratique et pas compliqué à utiliser.
Il me faudra revoir tout ce que j'ai pu mettre ici et là sur le blog pour faire en sorte que mes images soient visibles ; donc je devrais les héberger sur "Archive-host" et récupérer les codes.
Du travail en prévision ; heureusement que j'ai gardé les copies, ça me sera moins difficile de tout remettre en ordre.

Le temps était tellement calme depuis le début du mois que je n'avais pas grand chose à mettre ici.
Mais ces jours-ci, nous avons eu droit à 2 soirées orageuses, dignes d'orages d'été, mais comme tout est en avance...

En même temps, ça se passe un week-end de Pâques et donc, pas trop le temps de raconter dans le détail.
Et puis, raconter à chaud, ça ne sert pas à grand-chose ; on est tellement excité, éblouï, émerveillé... par tant de beauté de l'évènement, qu'on peut être sûr d'en oublier, et d'être obligé de revenir sur le sujet plus tard.
Donc, traiter le sujet à froid, il n'y a rien de mieux. Ca permet aussi de relativiser les choses que l'on a vues.
Tiens, je ne sais pas si vous êtes de ce style-là, mais, hier par exemple, les orages étaient très intéressants, c'est du moins ce que j'estimais sur le moment, dans l'euphorie de l'action.
Peut-être était-ce dû à leur précocité dans le temps, ou du vide sidéral en matière de météo ?
Toujours est-il qu'après une nuit de sommeil et après avoir regardé tout ce que j'avais capturé en images et vidéos, finalement, il n'y avait rien de si extraordinaire que cela. Pire, je dirais que c'était passable, aussi bien l'évènement que les prises de vues.
Rendez-vous compte :
sur une vingtaine de rushes vidéos, de durées variables allant de 45 secondes à 2 minutes 30, j'en ai effacé les 2/3. Le reste, j'en ai gardé des morceaux ce qui me semblaient intéressants pour illustrer le sujet.
En photo, c'est différent ; déjà qu'il y avait des éclairs très étalés dans le temps (1 toutes les 5 à 10mn env)... allez donc être sûr qu'au moment où l'un d'eux apparaît, vous allez appuyer sur le bouton illico, et encore faut-il que vous soyez bien orienté !? Surtout que je n'ai qu'un simple apn compact. Alors, je préfère tirer mes photos d'éclairs à partir des vidéos : c'est plus simple avec l'option "image par image" du logiciel Avidemux, par exemple. En plus, il permet d'assembler les morceaux de vidéos entre eux pour n'en faire qu'un.

Donc samedi soir 23 avril, première salve orageuse que je qualifie de modeste ; pratiquement pas d'eau sur la ville, et peu d'éclairs. Un truc bizarre que j'ai remarqué : j'avais filmé avec ma mini-cam plate comme un portable. Je suis certain d'avoir pris quelques éclairs avec, dans la pénombre. Pourtant, lors du visionnage, je n'ai vu que du noir.
J'ai consulté le manuel et j'ai vu qu'il y a une option "nuit". Peut-être que ça vient du fait que je ne l'avais pas sélectionnée...?
   
Et donc dimanche soir 24 avril, rebelote, à nouveau des orages, mais plus forts et plus mouillés.
Pour bien les observer, je me suis bien sûr déplacé dans un endroit dégagé et tranquille... Mais je vous le donne en mille : ça pourrait être au fin fond de nulle part, il y aura toujours un automobiliste qui viendra à passer par là. Certains ralentissent, se demandant peut-être ce que je peux bien faire là. Est-ce que je leur demande ce qu'ils y font eux ? Je les ignore.
J'ai du changer 4 fois de place, au gré du déplacement des cellules orageuses. Et à un moment donné, je me suis retrouvé presque sous un nuage en developpement vertical qui donnait une forte averse avec de forts claquements du tonnerre au même moment qu'un éclair jaillissait. Sachant qu'il faut 1 seconde pour que le son parcourt 300m...
Pas toujours facile de mpanipuler les appareils quand il pleut. Mais grâce au haillon qui ouvert, est bien horizontal, bien orienté, ça me fait un excellent abri, tout en étant assis. Manque plus que le casse-croûte.
   
Quand je suis revenu chez moi, il avait peu plu, 3mm en tout. Ca ne va pas faire lourd à la fin du mois. Pourtant, je sais qu'à 20km à vol d'oiseau, il en est tombé 30mm. Ya pas de justice !

Pour finir, j'ai donc fait quelques photos d'éclairs issues des vidéos potables, et 2 compilations des rushes que j'ai conservées. Au final, presque rien.

Vivement, le vrai véritable évènement, comme le mémorable orage tropical (la référence) qui a eu lieu dans la nuit du 8 au 9 aôut 1999.
Je n'ai jamais connu pire aussi loin que remontent mes souvenirs. Je m'en souviens encore comme si c'était hier.
Je n'ai aucun souvenir matériel sauf l'article de la "NR" du mardi suivant.

C'est une variété d'arum, le dracunculus vulgaris.

Sa fleur est beaucoup plus grande que l'arum commun à fleur blanche (elle peut être de couleur différente).

Du bulbe que j'ai planté il y a 1 an, j'ai la chance d'avoir cette année 7 fleurs.

Mais autant cette fleur est belle, autant elle sent mauvais le premier jour de la floraison. Il y a bien sûr une raison à cela : l'odeur attire les insectes qui permettent ainsi la pollenisation des plantes.

Il est donc préférable de la mettre dans un endroit isolé mais bien mis en valeur, car cette plante le mérite.

Les baies, après la défloraison, sont toxiques, et les feuilles fanent très vite. Il suffit de tout couper pour régénérer la plante qui l'an prochain pourra offrir davantage de fleurs.

Avant d'écrire cet article, j'ai refait le tour de tout ce que j'avais écrit auparavent, depuis presqu'un an déjà.
Je ne voudrais faire un doublon ; peut-être que j'en ai fait sur un autre sujet, pourquoi pas ?

Donc non, puisque j'écris celui-ci.
Comment m'est venu cette passion pour la météo ?
Elle a du commencé vers 10ans. Mais ce n'était sans doute pas encore la passion elle-même, mais plutôt un intérêt.
Je me souviens que vers cet âge-là, même un peu plus jeune, dès que le tonnerre se faisait entendre, j'allais me coucher, en m'enveloppant sous les draps pour me plus voir les éclairs. Ca commençait bien, non ?
Par contre, pour la neige, je ne la quittait pas des yeux pendant le temps qu'elle tombait ; faut dire qu'elle est silencieuse, elle.
Avec l'âge, j'arrivais à vaincre ma peur de l'orage au point d'en être "gaga" quand il en arrive un. Comme pour la neige, j'y porte plus d'intérêt que pour le boulot, si je bosse dans le même temps.

Le vrai gros déclic, c'est la sècheresse de 1976 qui l'a déclenché. A partir de ce moment-là, je notais jour après jour, le temps qu'il faisait pour cette année. N'étant pas devin, je ne pouvais savoir qu'il y en aurait une, de sècheresse ; et donc, je n'ai pas commencé dès le 1er janvier.
Mais sans doute que la passion n'était pas encore bien ancrée dans mon esprit, car je ne me souviens pas de la suite que j'avais donnée.
Sauf que je notais les faits les plus marquants (gros orages, jours de neige, grêle, tempête), mais c'était très aléatoire.

Jusqu'à 1983. Cette année-là, il y a eu un été très mouvementé, mais je le répète, je ne suis pas devin, et je n'en savais rien quand, au 1er janvier, j'ai recommencé à noter au jour le jour, le temps (du jour justement).
Oui, 1983 fut très orageux, avec des situations catastrophiques parfois.
Et entre le 1er janvier 1983 et le 31 décembre 1995, tout était consigné, même certains faits hors de nos frontières.
Bien entendu, pas de téléphone portable, pas d'internet, pas d'apn ni de cam, pas d'envoi de photos sur les forums...
C'était du travail disons, ingrat puisqu'il ne me rapportait rien. Ca n'intéressait que moi. Et si un membre de ma famille s'y intéressait, c'était bien tout. Pas facile à faire partager une passion.
Je notais sur un petit carnet à spirales, format 1/4 d'une page A4.
J'ai reproduit un dessin (emprunté sur internet) donnant une idée à quoi ça ressemblait à l'époque :  

                                                      

J'y dessinais la carte de France grâce à un "patron" que je m'étais confectionné dans une petite plaque en pvc.
Et tous les matins, je remplissais cette carte en fonction de ce qu'annonçaient René Chaboud et Jacques Kessler sur France-Inter. Je me référais aussi aux météos des radios prérif, avec Albert Simon et Laurent Cabrol (E1), ainsi que Jean Breton (Rtl). Et le soir, j'y reportais le temps qu'il avait fait dans la journée.
En 1988, grâce au progrès, j'ai acquis un ordinateur, un pc amstrad 1512. Et là, je recopiais tout ce que je notais sur papier, pour faire plus propre ; et ça me permettait aussi de mieux rechercher tel ou tel jour.

1995 : Par lassitude sûrement, mais aussi pour ne pas en être esclave, et parce que d'autres préoccupations plus existencielles apparurent, j'ai cessé de noter, sans pour autant me désintéresser de la météo ; si un évènement surgissait, je le notais sur feuille volante. De cette longue période, il ne me reste que des listings des années complètes concernées.
Cette longue éclipse de reports dura jusqu'en 2009.

Mais une passion, ça ne vous quitte pas comme çà.
Novembre 2005, internet...
Et bien entendu, j'ai cherché à savoir si on y parlait météo quelque-part.
Et je suis tombé sur plusieurs sites, notamment les 2 plus importants à mes yeux : Infoclimat et Météociel, très complémentaires.
Et je suis retombé dedans des 2 pieds.
A nouveau, en 2009 j'ai recommencé à noter, mais plus sur papier, directement sur un tableur, et je mets mes observations sur ces sites en même temps que j'y mets des photos et quelques vidéos, grâce au matériel acquis. Ce blog me sert aussi à cela, autant qu'en hébergeur d'images.
C'est une autre façon de vivre sa passion, d'autant que là, on se sent moins seul.
Et on sait aussi le temps qu'il fera dans les prochains jours, même sans regarder la météo à la télé.

A l'approche de la retraite, cette passion risque bien de me prendre encore plus de temps, puisque j'en aurais davantage à lui consacrer... Mais je ne m'en plaindrais pas, je pense.

Il faisait très beau, c'était prévu.
Il a même fait jusqu'à 27°2 ; ce qui fait que ça a égalé le record du mois qui a été atteint le 21.
Je suis parti à 12h50, et plutôt que de prendre de multiples photos, j'avais prévu de filmer avec mon portable quelques tronçons de mon parcours avec ma voix off pour donner quelques infos sur les endroits où je passais.
Malheureusement, au moins la moitié des rushes furent gâchés à cause du vent qui couvrait ma voix. Et sans voix, une vidéo d'un parcours n'a plus beaucoup d'intérêt. Le vent était faible, mais avec mon déplacement, et si la cam était orientée de profil par rapport au vent, celui-ci était amplifié et on n'entendait plus que lui.
Alors, j'ai tout jeté. La prochaine fois, j'utiliserais ma mini-cam, car le portable n'était vraiment pas pratique pour lancer l'enregistrement et enregistrer le rush ensuite, les touches digitales étant quasi invisibles de jour. Et avec le soleil en plus...
La mini-cam sera plus apte pour l'exercice : j'ouvre l'écran et j'appuye sur le bouton pour lancer l'enregistrement et je ré-appuye sur le bouton pour mettre en boîte.

Sinon, au cours de ma balade, pas grand-monde sur les routes ; c'était dimanche et par chez nous, en plein milieu de journée, c'est mort dans nos campagnes.
En animalerie sauvage, j'ai vu 3 chevreuils qui gambadaient dans des champs de je ne sais quoi, trop loin.
Une aigrette que j'avais pris pour un héron de loin, mais vu que l'oiseau était blanc... Mais c'était peut-être un pic-boeuf ?
Quelques buses variables, mais il y en a tellement, tellement elles sont protégées.
C'est maigre tout çà, mais, je le répète, il faisait chaud.

Ah, j'allais oublier, les tombereaux de pucerons qui jusqu'au soir se collaient partout, et que parfois j'avalais quand je mâchais un chewing-gum, lors de ma premère heure de course.

Je suis revenu à 15h30 ; en cours de fin de route, j'ai fait une petite halte pour manger quelques cerises douces sauvages ; j'ai bien apprécié.

L'ensemble du circuit a fait 52km dans le calme, trop calme même, même pas un nuage dans le ciel pour me divertir, c'est dire ! Mais bon, j'en ai l'habitude ; ce n'est pas d'aujourd'hui que c'est comme ça.
Et dire que demain, on attend une bonne dégradation orageuse... Si, Si, c'est quasiment sûr, c'te fois.
J'ai préparé mes caméras et mon apn, ainsi que les accessoires indispensables qui vont avec, notamment les piles, batteries et les K7.
J'espère bien pouvoir mettre sur le forum demain soir au moins un éclair...