L'un de mes loisirs préférés est de me balader à vélo (j'ai l'impression de me répéter car je l'ai déjà dit dans mon ancien blog). Bref...
Comme toujours, je suis muni de mon apn, qui ne me quitte pratiquement jamais (en plus il fait cam), et je pars, soit à l'aventure (sans but précis) soit suivant un parcours bien défini, surtout s'il est prévu long (3 heures ou plus).

Dimanche dernier, c'était donc un parcours (plutôt balade) en petite foulée, sur les routes de mon secteur.
En cette saison, les champs étant plus ou moins moissonnés, je suis toujours à l'affut de voir des "sorcières" (pour la petite histoire, aujourd'hui, j'en ai vu au moins 4, dont une très belle et de très près).

Et ce dimanche donc, toujours dans ce même soucis, je vois ce que vous voyez, sur la photo du haut avec cette forme étrange, verte, comme une feuille. Sur le coup, je n'ai pris que cette photo, mais le surlendemain, j'ai voulu en savoir plus.

Et derrière (on ne voit pas), c'est pareil. Il y a sûrement une explication rationnelle à cela, mais laquelle ?
Main de l'homme ? Un fait géologique ? Un fait archéologique ? Un fait surnaturel ? Oui, mais là, ce ne serait pas rationnel.
Allez savoir...

La vie n'est pas toujours gaie et les couleurs ne sont pas toutes vives, bariolées. Il y a aussi le gris et le noir.
Cet après-midi, le gris était dans le ciel et le noir gisait au sol. En fait de noir, il était roux.
Contrairement aux apparences, ma chienne n'y est pour rien ; c'est elle qui l'a trouvé ainsi, ce pauvre renard, allongé raide mort des suites d'un télescopage avec une voiture sans doute.
Il a beau avoir mauvaise réputation, mais un renard est un joli animal qui ne fait de mal à personne de la gente humaine. Pourtant, il est pourchassé pour ses méfaits sur les élevages, ou la volaille sauvage (ah ça, il n'est pas aimé des chasseurs), mais surtout à cause de la rage qu'il véhiculerait toujours, paraitrait-il.
Ne dit-on pas : "qui veux tuer son chien, dit qu'il a la rage".
Hier, c'était un renard, mais combien de fois ai-je vu sur le bord des routes, des crécerelles, des buses variables, des blaireaux (de plus en plus d'ailleurs), les si élégants effraies... et je ne parle pas des hérissons.
Ben si tiens, j'en parle ; espèce protégée, mais espèce sacrifiée par la sacro-sainte automobile.
Une bonne nouvelle hier quand-même ; la fin des corridas dans une région d'Espagne.

2 observations concernant d'abord un fruit, puis 2 oiseaux.

Pour le fruit, il s'agit de la prune. Cette année, on ne devrait même pas avoir à en acheter tellement il y en a. Et de toutes les variétés : mirabelles, reine-claude, ste-catherine...

Les arbres qui les portent ne résistent pas ; au moindre souffle de vent, elles cassent sous leurs poids. Tant que la branche est encore solidaire de l'arbre, pas de problème, les prunes iront jusqu'à maturité. Ensuite, à la fin de l'automne, il sera toujours temps de l'élaguer. Un prunier, c'est très coriace ; il refera de nouvelles branches l'année suivante, ça le rajeunira.

Pour les oiseaux, il s'agit en premier lieu du martinet. On le trouve surtout en ville, et justement, on ne le trouve plus en ce moment. Il est reparti vers le sud bien plus tôt qu'à son habitude semble-t-il. Les autres années, il n'était pas rare de le voir encore jusqu'au 10 août, maximum. Là, je n'en ai plus vu depuis le 25 juillet.

L'autre oiseau, c'est l'hirondelle. Alors de 2 choses l'une ; soit il y a eu beaucoup de petits, soit elles se préparent au grand départ bien tôt, car j'observe de grands rassemblements dans les campagnes.

Si c'est la 2è affirmation qui est vraie, alors on peut se poser quelques questions sur la raison de ces départs précipités.

Cette année encore, alors que je pensais que ça n'arriverait pas cette fois-ci vu qu'on était déjà au 15 août passé, le marronnier devient marron.
Son feuillage devient brun et les feuilles tombent alors que l'automne est dans un mois et que d'habitude, elles ne tombent qu'après octobre.

La responsable : une teigne (chenille) qui provoque cette maladie, le chancre bactérien.
Aucun remède n'a été trouvé, et même si on en avait trouvé un, pas facile de traiter des arbres vieux de plus de 30ans, avec des hauteurs immenses.
De plus, des marronniers, on en trouve partout. Il suffirait qu'un seul ne soit pas traité pour que l'invasion recommence.
La plupart des spécialistes recommandent de brûler les feuilles brunies qui sont tombées au sol.
Ah bon ? Alors on en fait autant dans les forêts ? Avec la sècheresse actuelle..., ce n'est peut-être pas recommandé ?
C'est du n'importe quoi cette idée ; autant enlever le sable d'une plage avec un petite cuillère...
Avec le vent qu'on avait ces 2 derniers jours, je conseille à ces conseilleurs de se préparer physiquement pour courir après les feuilles, tiens.
Et puis quoi, détruire les feuilles ne détruira jamais la cause.
La cause, c'est le papillon qui pond l'oeuf qui donnera la chenille. Ce qui veut dire que, déjà, la feuille qui est à terre n'a plus d'habitant.
Cependant, on peut en effet brûler les feuilles pour éviter les futures maladies.

C'est malheureux à dire, mais aujourd'hui 21 août, pour la première fois depuis le 20 juillet (c'est-à-dire un mois), il n'avait pas fait aussi chaud avec une température qui a atteint et dépassé les 30°.
Ce fut donc aujourd'hui avec 32°2.
Même si cet été a une certaine ressemblance avec 2009, il est loin de l'égaler ; je verrais ça au moment du bilan.
En tout cas, j'ai profité de cette belle journée pour faire une nouvelle balade à vélo au petit train, 41km seulement en 2h30. J'ai pris mon temps.
Voici une photo d'un des endroits où je suis passé ; aujourd'hui, c'était la proche Touraine (37) : Lerné, Seuilly.

Circuit agréable, peu fréquenté par les voitures, il y avait peu de vent, ce qui avait pour avantage de ne pas avoir à forcer sur les pédales pour avancer, sachant qu'il y avait quelques côtes "casse-pattes".
Sur le retour, en passant le long d'un champ de melons, j'avais soif et l'odeur était si enivrante avec la chaleur que je n'ai pu résister à m'arrêter pour en choper 2, que j'ai mis dans mon frigo pour les rafraichir en arrivant.
Vu la quantité énorme sur le marché en ce moment, vu que ça ne se vend pas, et vu qu'il s'en perd dans les champs...
Sans rire, cette année, j'en aurais mangé au plus 4 avec ces 2-là. Ce n'est pas moi qui vais contribuer à relever la filière melon. Tant que les distributeurs les vendront trop chers... 1 euro, c'est tout ce que ça vaut, et encore.
Les fruits, je les aime sur leur lieu de pousse ; ç'est là que je les trouve meilleurs car c'est souvent sur mon lieu de travail et c'est bien connu, quand on bosse, on a faim,  et quand on a faim, on trouve tout bon. Une fois chez soi, ce n'est plus pareil, si on n'a pas faim, on les a mais on ne les mange pas, et ça se perd.
Cela dit, demain, changement de temps avec des orages prévus le matin, mais relatif beau temps un peu plus frais l'après-midi. En attendant le véritable mauvais temps lundi, mais d'ici là...

Petit à petit, les jardins se vident ; les fleurs fanent ou deviennent ternes ; les hirondelles se rassemblent en nombre ; les raisins sont gorgés de jus et de soleil ; les feuilles de vignes commencent à virer au jaune orangé ; les jours raccourcissent ; Les couchers de soleil sont superbes, les brouillards matinaux reviennent en force ; la fraîcheur des soirées se fait plus forte ; les feuilles des arbres commencent à chuter ; j'ai de plus en plus de mal à me lever le matin...
Pas de doute, voilà l'automne.

J'ai eu le nez fin encore une fois. J'ai de ces intuitions parfois, ça me ferait presque peur.

Si vous relisez le(s) tout(s) premier(s) billet(s) que j'ai écrit(s) quand je suis arrivé ici, on pouvait déjà avoir quelques doutes.
Doutes qui se confirment aujourd'hui avec la fin programmée des blogs space-live. C'était bien la peine de faire tous ces changements ces derniers mois si c'est pour en arriver là.
Ayant vu le coup venir, ça ne me dérange pas trop, sauf qu'il y a de nombreux billets qu'il est hors de question de transférer ici, par peur de foutre en l'air tout ce que j'y ai déjà mis (sait-on jamais, malgré ce qu'on dit, même s'il ne s'agit pas de wp). D'ailleurs, dans ces dits-billets, il y a de nombreuses photos liées à l'album dit "photos de blog", et qui pourraient être supprimées si je tansfère les billets ici.
Quant aux autres albums photos non liés aux billets, il n'y a rien de changer (paraît-il) puisque le service lui reste bien en place et c'est tant mieux, ainsi je peux continuer à créer d'autres albums et mettre des liens ici.
Il ne reste plus qu'à espérer que ce service-là ne sera pas supprimé lui aussi dans les mois à venir.
Qouiqu'il en soit, je serais malgré tout obligé de faire une refonte des codes de mes animations car l'hébergeur lui aussi modifie ses fonctionnalités et comme je commence à y être un peu à l'étroit...
C'est la grande restructuration des blogs on dirait. Les petits sont mangés par les gros, puis les gros se boufferont entre-eux jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un ou 2, et là, plus de choix possible.

Jardinier de mon état, je suis amené pendant la saison a remuer, transporter, créer du compost. On ne s'en rend pas vraiment compte au début, mais c'est incroyable comme il peut y avoir de déchets, détritus et autres végétaux en tous genres, même dans un tout petit jardin, et bien vite, le petit tas réalisé au fil des semaines devient rapidement trop envahissant.

Alors pour ceux qui ont de l'espace, pas de problème ; on fait jouer les vases communiquants. Quand le compost est bon a être épandu sur le terrain, ça fait un trou qui sera bien vite comblé par d'autres végétaux.

L'autre jour, peut-être est-ce du au temps exceptionnellement doux, voire chaud pour la saison (l'an dernier, c'était pareil à même époque), en retournant un tas de compost, j'ai eu la surprise de découvrir quasiment des monstres.

L'expression peut prêter à sourire mais, j'exagère à peine.

Pourtant, j'en ai souvent vu de ces bestioles, vers blancs qui sont des larves de hannetons, mais on peut aussi confondre avec des larves de citoines dorées. La plupart du temps, leur taille correspondait à 3-4 cm de long pour 1cm de diamètre.

Cette fois-ci, c'était bien plus gros, comme je n'en avait encore jamais vu.

Sur cette photo, il y a 4 exemplaires qui font entre 7 et 8cm pour 2cm de diamètre. De quoi faire une bonne poëlée fricassée. Il paraitrait que ça se mange... Faudrait vraiment être affamé de plusieurs semaines pour oser en croquer un. Ce sera sans moi.

Fini le beau temps pour le jardinage, on dirait. Hier encore, on se serait cru au printemps, mais aujourd'hui, c'était grisaille toute la journée avec brouillard épais ce matin, et une température qui n'a pas beaucoup évoluée puisque de 8°8, ce matin, elle a grimpé jusqu'à... 12°1, soit 3°7 d'écart. Heureusement, le vent était quasi nul.
Et demain, il est prévu à nouveau une très belle journée plus douce avant un coup de vent et de la pluie pour le week-end à venir. L'effet yoyo continue.
Dans les jardins, ce n'est pas trop la joie ; alors qu'il était propre, nettoyé, clair et net, les feuilles des peupliers qui longent celui où j'étais aujourd'hui se sont répandues un peu partout. Ce qui fait que ce qui était beau la semaine dernière, semblait minable aujourd'hui.
Et ce n'est pas fini quand je regarde ce qu'il reste dans les noyers notamment ; les feuilles sont encore toutes vertes.
Début de la fin aussi pour le travail de la terre puisque encore quelques semaines avant un repos bien mérité. C'est que je n'ai pas pris de vacances cet été. Au moins aurais-je profité du soleil assez souvent, et j'ai eu aussi la chance de ne pas avoir eu à reporter les jours à cause de la pluie, puisque elle fut assez rare, ou tombait surtout dans la nuit ou les wek-ends.
Et puis l'hiver, il n'y a pas grand-chose à y faire dans les jardins, donc je vais me consacrer à l'observation du temps et notamment surveiller l'arrivée de la neige.
Aura-t-on un hiver semblable à l'hiver dernier ?
Pour un passionné de météo, j'espère que oui ; mais pour faire des économies de chauffage, j'espère que non.
Cruel dilemme.

Nous voilà donc obligé de revenir à l'heure d'hiver.
Si, au tout début, j'aimais bien ces changements (je n'avais que 19 ans quand ça a été instauré), depuis quelques années, je trouve cela barbant et de plus en plus inutile.
Le progrès a certainement annulé les raisons pour lesquelles ça avait été instauré. Mais on se gardera bien de nous le dire...
Je ne vais pas entrer dans ce débat-là.
Que ce soit pour le boulot, les week-ends, les vacances, je me lève régulièrement à 6h30 le matin, que le soleil se lève à 5h en heure d'été ou à 9h en heure d'hiver.
A la question de savoir pourquoi je me lève si tôt alors que je pourrais faire des grâces matinées, je réponds : par habitude. Mais il y a une autre raison : les week-ends, je me lève tôt pour... avoir plus de temps à ne rien faire dans la journée.
C'est toute une philosophie.
N'empêche, pour en revenir à l'heure d'été-hiver et sans sortir du domaine météo, si l'heure n'avait pas changé cet été, l'orage qui a eu lieu à 5h une fin de nuit d'août, aurait eu lieu à 6h, et j'aurais pu le voir, alors qu'à 5h, je dormais, bien qu'il m'ait réveillé ; mais je ne me suis pas levé ; ce que j'aurais fait s'il avait été 6h...
De même, celui qui a eu lieu un soir à 22h, je n'aurais pas pu le voir si on était resté à l'heure d'hiver, car il aurait été 23h et j'aurais été déjà couché.
Bref, ya du bon et du mauvais dans cette téchnique de changement d'heure. Mais à tout prendre, je préfèrerais qu'on reste toute l'année à l'heure du soleil plus une (TU+1). Ca éviterait que 2 fois par an, on change tout ce qui comporte une horloge. Et il y en a...