On s'étonne de voir que la couche de neige soit plus importante ici que là, sur un même secteur à quelques kilomètres de distance.
Se pose-t-on cette question quand il a plu ?
Bien sûr que non évidemment, sauf en cas de pluies diluviennes dues souvent à des orages qui, comme chacun sait, peuvent sévir à un endroit et pas à 5 km (notamment pour les orages stationnaires).
Pourquoi ? tout simplement, parce que la neige se voit sur le sol (du moment que l'on observe une couche).
Alors que pour la pluie, qu'il est pu tomber du crachin, de la bruine, de la faible pluie, de la pluie soutenue, ou une averse de plusieurs millimètres, tout ce que l'on verra, c'est un sol humide ou mouillé, avec des flaques.
Pourtant, que ce soit en pluie ou en neige, c'est du pareil au même, il n'y a rien d'extraordinaire à cela, sauf que...
ça fout le bordel là où cette dernière est tombée.

La semaine qui vient de s'écouler a été très humide et ce, malgré un air bien frais pour ne pas dire froid. Sachez que depuis le 26 novembre dernier (16 jours donc), le thermomètre n'avait pas dépasser les 5° et qu'il a gelé à de nombreuses reprises.
Donc il a beaucoup plu, sur 4 jours, de dimanche à mercredi quasiment sans interruption (ou très rares) ; pour une quantité de 51 millimètres.
C'est beaucoup et ça se voyait bien dans les champs et les fossés.
Mais il faut croire que la terre avait très soif car il n'y parait plus grand-chose. Elle a pratiquement tout absorbé. S'il n'y avait pas eu de sècheresse cet automne, on verrait des marres partout en ce moment avec ce qui est tombé.
Seulement, le gel lui a succédé, et après le dégel, il sera impossible pendant un long temps de faire des travaux dans les champs ou les jardins.
Ce serait un coup à s'engluer dedans.
Mais bon, pour ce qu'il y a à y faire en ce moment...

On vient de me signaler une info de la plus haute importance que je vous livre sans prendre de gants :

Nous serions en hiver, et il neige en cette saison !

C'est incroyable n'est-ce pas ?
Non sans rire, pour qui nous prend-t-on ?
Et pourquoi tout ce ramdam en ce moment dans les médias et en haut-lieu ?
Ben pardi, c'est le moment des grands départs en vacances de... neige, alors ils ne faut surtout pas mécontenter les futurs vacanciers ; et pour ne pas les priver de leur chère neige, il faut leur éviter qu'ils se retrouvent piégés par la mauvaise neige ; celle qui gène le train-train de tous les jours.
Qu'ils sont marrants, mais en même temps qu'ils sont bêtes tous ces gens qui pestent contre la neige. De toutes façons, elle existe depuis avant eux et elle existera après eux.
Alors, il leur faudra faire avec.

Je pose la question autrement : la neige peut-elle être un élément primordial lors d'un déménagement ?
Je dis cela car j'en lis souvent qui regrettent de ne pas habiter dans une région où il neige davantage que là où il sont.
Quand on est adulte, c'est un choix qu'on a fait, et la neige n'est certainement jamais entrée en ligne de compte dans ce choix.
Quand on est enfant ou ado, là, on subit le choix des parents. A eux ensuite, quand ils seront adultes, de choisir alors la région propice à assouvir leur penchant de neige.
Mais..., une fois adulte, ce sera comme pour les parents, d'autres priorités prendront le dessus. Et ils regretteront peut-être encore.
Mais il y en a qui déménageront pour la neige. Si, si, je vous assure.
D'autres font le contraire. J'imagine un quidam habitant en Lorraine, qui voit la neige tous les hivers et qui en a marre ; il déménage, parce qu'il en a la possibilité, en PACA, et là, il se retrouve en pleine tempête de neige, comme ça arrive au moins une fois par an dans cette région. Quel manque de pot, hein !
Comment ? Et moi ?
Il y a longtemps que j'habite la région, depuis que je suis né d'ailleurs. Par conséquent, je la connais très bien, et je sais où je pourrais aller habiter si j'en avais la possibilité.
Je sais où la neige tombe le plus souvent ou facilement, et pas besoin de faire des centaines de kilomètres pour cela.
Mais bon, je suis bien où je suis, et la neige, je l'apprécie d'autant plus que je ne la vois pas très souvent.

En ce moment, c'est l'occasion idéale pour comprendre pourquoi il fait plus froid quand il y a du vent, mais aussi pourquoi il fait moins froid justement parce qu'il y en a, et tout ça pour un même jour.
C'est le moindre des paradoxe en météo.

Je prends donc l'exemple d'aujourd'hui, 25 décembre, jour de Noël.
Le ciel est bleu, l'air est froid, et il y a un peu de vent, même s'il est moins fort qu'hier.
Qui dit ciel clair, dit gelée en cette saison ; et si le flux est de nord, est ou nord-est, ces gelées peuvent être fortes ; d'autant plus si le sol est enneigé.
Chez moi ce matin, ciel bleu, pas de neige au sol, un peu de vent, -0°5 à 9h.
S'il n'y avait pas eu de vent, il aurait fait certainement plus froid, car pas de brassage d'air ; peut-être -2 ou -3° ; celui-ci, statique, se refroidit sur place plus aisément. Il aurait fait plus froid, mais il aurait été très supportable.
Mais il y a eu du vent ; ce qui fait que l'air est brassé, et cela a évité aux températures de plonger. Sans doute, 1 à 2° de gagné. Par contre, la sensation de froid dû au vent est plus importante et plus désagréable.
Un indice pour savoir où il a fait plus froid et qu'il y a du vent.
Sur les côtés des routes, ce matin, là où l'herbe était haute, à l'endroit opposé au vent, il y avait de la gelée blanche ; preuve que l'humidité est restée en l'état et s'est figée par manque de brassage d'air.
Par contre, là où l'herbe était rase, aucune humidité car assèchée par le vent, et donc pas de givre visible.

Petite chose importante à connaitre :
le vent froid a un pouvoir assèchant très important. Il vous assèche une route en très peu de temps, même s'il a plu pendant plusieurs heures. Ce fut le cas mercredi dernier notamment après une journée de pluie. Il a aussi le pouvoir de sublimer la neige au sol ; c'est très visible quand la couche est minime. Le froid vif sans vent a le même effet.
Cependant, l'un comme l'autre n'efface pas les flaques d'eau gelées.

Des photos de neige, ça foisonne sur les sites météo. C'est joli, ça donne de belles images d'Epinal, et une bonne idée de la couche tombée...
Le hic, c'est que la plupart du temps, ces photos viennent des habitants des lieux où elle tombe régulièrement et normalement en hiver : dans l'est  et le nord du pays, et bien entendu dans tous les endroits élevés (Massif-Central, Jura, Alpes, Pyrénées, Vosges). Autrement dit, là où il y a plus de chances d'y en avoir. Et on a une impression de déjà vu.

Ce qui serait plus intéressant, ce serait des photos de cette neige dans des régions où on la voit plus rarement avec de telles quantités, comme ce fut le cas l'an dernier en Paca (30cm à Marseille). Encore faut-il qu'elle y tombe !
J'espère bien que d'ici la fin de l'hiver, j'aurais moi aussi, la possibilité de vous montrer ma belle région du Poitou sous une épaisse couche de neige.

Ces derniers temps, il y a eu beaucoup de problèmes de circulation un peu partout, là où la neige est tombée en abondance ; même si c'était moins aussi, d'ailleurs.
Ce soir, je regardais l'émission de la 5è "C'est dans l'air" ; Et l'un des invités (écologiste) a eu cette remarque que j'ai adorée :
"Les constructeurs automobiles nous vantent des voitures de rêve (escalades en montagnes, rouler sur le sable du sahara, s'envoler dans l'espace...), mais se retrouvent bloquer par quelques centimètres de neige."
Ca, c'est de la bonne pub... contre-productive.

Hier, en promenant mon chien, le long d'un mur, j'ai trouvé une tourterelle.
Elle avait visiblement froid. Elle ne bougeait pas. Elle avait les yeux ouverts. Je l'ai prise dans la main. Elle était raide.
Elle était morte de froid.
Je ne pense pas que c'est la cause première de sa mort, le froid. Elle a du heurter quelque fil électrique dans le noir et aura chuté sur le sol, étourdie. Et comme tout être, quand on n'est pas bien, on supporte mal le froid.

Depuis que le froid s'est installé, combien d'animaux et d'oiseaux sont morts ainsi ; soit par accident, soit par manque de nourriture, soit par manque d'une bonne santé ?

J'ai regardé hier soir, le documentaire sur les évènements climatiques sur Terre en 2010.
Sur l'ensemble, je l'ai trouvé très bien fait, avec de superbes images aussi catastrophiques qu'extraordinaires ; avec notamment les surprenants tourbillons de mouches au-dessus de ce qu'il m'a semblé être un océan.

Maintenant, des catastrophes, il y en a tous les ans, et il n'est pas dit que 2010 ait été plus catastrophique que les autres années. Je soupçonne le créateur du doc, ainsi que la chaine qui l'a diffusé, d'avoir eu le parti pris du "réchauffement climatique" puisque ce terme à été utilisé au moins une fois dans le commentaire.
Mais passons là-dessus ; ce qui m'a le plus déplu, c'est la fin.

Un trop long passage sur la neige qui a paralysé la région parisienne en cette fin d'année, et sur les plaintes des gens, plus ou moins coincés dans leurs voitures, parce que quelques centimètres de neige les bloquent, ou les empêchent de prendre leur train ou avion pour leurs vacances.
Ce passage n'avait pas grand-chose à voir avec tout ce qui précédait ; s'il y avait un rapport, il fut bien léger cependant.

Et je ne pouvais m'empêcher de faire un parallèle avec le premier sujet du doc - le tremblement de terre à Haïti avec 250000 morts, et les petits soucis du Français avec ses petits flocons de neige.
Il y avait un monde...

Mais peut-être n'était-ce qu'un clin d'oeil voulu par le réalisateur...?

Depuis la fin 2010 et le début 2011, plusieurs observations d'oiseaux morts ont été faites en divers endroits de la planète.
Loin de moi l'idée d'émettre telle ou telle raison du pourquoi, je n'en sais absolument rien.
Mais je peux me poser des questions sur l'une des raisons qui ont été évoquées ; les feux d'artifice ou plus exactement, les concentrations d'émanations provoquées par ces feux.
Les oiseaux seraient "anesthésiés" en plein vol et se tueraient en tombant sur le sol. Ce qui tendrait à penser que des gaz seraient en suspension dans l'air, et cela conforterait cette idée des feux d'artifice ; en cette période, il y en a partout (ou presque).
Cependant, curieusement cela n'atteint semble-t-il que quelques catégories d'oiseaux, et l'Afrique et l'Amérique du sud ne recensent pratiquement pas de cas (1 ou 2 au pire).
J'ai vu quelques photos, et sur l'une d'elles, on voyait des oiseaux morts sur... la neige. Je comprendrais qu'ils puissent mourir en touchant le sol, mais la neige est un excellent amortisseur !? Pourtant, aucun oiseau à terre ne  semble avoir été récupéré vivant (???).
Pourquoi les étourneaux, très nombreux en cette période de l'année, il suffit de regarder même dans ma région, ne sont pas concernés ? Du moins, il n'en ait pas fait de cas....

C'est peut-être la raison de cette hécatombe, mais ça me paraît trop gros comme explication.
Pourquoi à tel endroit et pas à tel autre, si proche ? Pourquoi en des lieux si resserrés ?
A défaut des fumées de feux d'artifice, on pourrait mettre cela sur le compte des éruptions de volcans ? Il y en a eu cette année... mais les autres années aussi et on ne parlait pas de ces étranges morts d'oiseaux.

Et franchement, je n'y crois guère ; ni aux feux, ni aux volcans. Que reste-t-il ?
J'ai toujours trouvé suspect qu'on donne une explication à tout évènement bizarre quand elle est donnée rapidement ; comme si on ne voulait pas que d'autres explications ou interrogations se fassent jour.