• Dans le précédent billet, je vous parlais des couleurs que pouvaient offrir à nos yeux les nuages sous l'effet des rayons du soleil au lever et coucher de ce dernier.
    Voici quelques exemples que j'ai pu glaner pendant mes déplacements de travail ou de loisirs, sachant que ces observations ne peuvent être faites que par nuages type cirrus (sauf 1 et 5).

    1) 070910 (7) 2) 210410d 3) 030810b 4) 100910 (2)

    5) 040810 6) 110910 (14) 

    1) - L'arc-en-ciel, bien sûr, le plus connu, et surtout le plus visible d'autant qu'on s'attend toujours à en voir un au retour du soleil, après une pluie.

    2) - Le halo, un cercle plus ou moins coloré, entourant le soleil (ou la lune) brouillé par un voile plus ou moins opaque.

    3) - Le parhélie, irisation d'un cirrus à gauche ou/et à droite du soleil.

    4) - L'arc circumzénithal (en haut), rare à observer, surtout que comme son nom l'indique, il se trouve au zénith dans le ciel (juste au-dessus de soi. Et l'arc tengeant inférieur, avec l'arc de parry, formant l'ovale, en bas.

    5) -l'irisation de nuage, à la périphérie directe du soleil (sans représentation d'arc).

    6) - Les rayons crépusculaires, dus aux obstacles (invisibles) que rencontrent les rayons du soleil derrière la ligne d'horizon (nuages, montagnes...)
    Il en existe bien d'autres, mais comme je ne les ai pas photographiés, je ne peux les montrer. Toutes les infos que je donne ici sont issues d'autres observations constatées sur le forum météo que je consulte régulièrement et qui m'aide beaucoup à apprendre ce que je ne connais pas encore.


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  • Après plusieurs jours de beau temps sec et chaud même, hier le ciel a changé.

    En soirée, un petit orage a apporté un peu de pluie et cette nuit a été bien arrosée puisque ce matin, je relevais en tout 17 millimètres ; ce qui n'arrive pas souvent en 24h ces derniers temps.

    Et donc aujourd'hui, avec un temps variable, le ciel ne peut être que beau, et il le fut :

     240910 Voici le lien vers l'album qui contient cette photo : album du 240910


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  • les températures données pour telle ou telle (grande) ville en réalité ne sont pas prises dans ces dites-villes, mais le plus souvent sur un aéroport ou un aérodrome, endroit bien dégagé en pleine campagne pour les aérodromes, et souvent assez loin de ces même villes.
    Il est alors faux de dire en hiver (c'est un exemple, ça pourrait être l'été) : "il fait -5° à Lyon" si la température a été relevé sur l'aéroport de Lyon-Bron. Combien fait-il réellement à Lyon ville ? Et à Bron ?
    Chez moi, en plein centre-ville, à flanc de colline orienté nord-ouest, j'ai souvent plus de degrés, hiver comme été qu'à l'aérodrome situé à 4km sur un plateau ouvert à tous les vents car bien dégagé.
    Alors quand on me dit qu'il fait -5° dans ma ville, c'est faux (j'ai plus), du moins en ce qui concerne le lieu de la prise de mesure officielle (aérodrome).
    A combien de kilomètres se trouve l'aéroport de Tours (Poitiers, Nantes, Bordeaux...) par rapport à la ville ? Et je ne parle pas de la différence d'altitude des lieux (ville plus haute que l'aéroport ou vice-versa)...
    Et peut-on dire que la température que je relève chez moi est fausse, ou que je "surchauffe" ? Si MF mettait un système de relevés dans ma cour, il aurait sans nul doute les mêmes mesures que les miennes ; mais on ne critiquerait pas ses mesures.
    C'est la température que j'ai chez moi, et celle qu'il fait ailleurs, je m'en fiche un peu, je n'y suis pas.
    Un aéroport peut-être très loin de la ville, plusieurs dizaines de kilomètres parfois. A 13 kms de distance entre chez moi et un de mes lieux de travail, il n'est pas rare qu'en ce moment, il y ait 4 - 5° de différence le matin ; et pourtant, c'est la campagne ici et là. Imaginez alors pour Lyon, Poitiers, Toulouse...
    Je n'imagine même pas les présentateurs météo dirent :
    il fait 22° à Toulouse-Blagnac, 21° à Bordeaux-Mérignac, 2O° à Poitiers-Biard,... 18° à "maville"-aérodrome .
    En plus, ces petites villes (Blagnac, Mérignac...) sont souvent des banlieues de ces mégapôles ; elles aussi sont assez éloignées de ces aéroports mais comme ils sont sur cette commune, ils en portent le double nom.
    Au final, la question serait : quel devrait être le périmètre maximal autour d'une grande ville pour lui affectée une température ?


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  • ...le mois de pas mal de choses en météo.
    Tout d'abord, les jours qui raccourcissent. Vous me direz : "ça n'a rien à voir avec la météo çà !"
    Détrompez-vous ; qui dit jours plus courts dit ensoleillement plus court, fraicheur plus marquée, moins de différence de temps observé entre le matin et le soir, premières gelées, premiers brouillards durables, premières neiges en montagne, davantage de pluies continues, etc...
    Seulement cette année, octobre semble ne pas vouloir jouer sa saison, mais plutôt a des envies de faire partie des mois d'été.
    Je sais bien que ça n'a rien d'extraordinaire ; que c'est sans doute déjà arrivé par le passé, mais hier, j'avais 24° avec un beau temps l'après-midi. Aujourd'hui, il est prévu pas loin de 30° dans le sud-ouest.
    Non mais, je vous le demande : "où va-t-on ?"
    J'ai fait une comparaison avec les 3 premiers jours d'octobre de l'an dernier dans ma ville ; eh bien, les minis étaient respectivement de 11° - 13° et 8° ; les maxis de 21°8 - 20° - 19°7.
    Vu comme ça, on peut se dire qu'il n'y a rien d'extraordinaire, c'est presque pareil qu'en ce moment. Je l'accorde, mais... car il y a un mais, si je vous dis qu'il a fait en maxi 26°5 - 28° et 25° les 6, 7 et 8 octobre 09, c'est déjà moins banal, et rien ne dit qu'on n'aura pas ça cette année encore.
    En tout cas, j'ai l'avantage de voir de beaux couchers de soleil comme celui-ci pris hier soir :
    021010 (11)
    Dans un proche avenir (8 jours), il devrait y avoir du vent (déjà présent), de la pluie en début de semaine mais pas pour tous, surtout la moitié nord-ouest, et une douceur toujours remarquable, d'autant que le vent sera pendant cette période orienté S-SO.
    Il se murmure dans les milieux très autorisés, qu'on pourrait se payer un flux d'est ensuite ; et qui dit flux d'est, dit généralement encore du vent mais froid cette fois-ci. Mais il ferait sec, sauf dans le sud. A voir...


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  • ou plutôt, ça va bouger.
    Les pros y ont fait allusion il y a peu ; les indépendants aussi ; mêmes les amateurs le disent actuellement.
    Il va faire froid d'ici la fin de l'année. En tout cas, plus froid que l'an dernier pour la même période (octobre-décembre).
    Et ça va commencer dès ce week-end progressivement.
    Plusieurs "ondulations" (on dit comme ça en météo) passages perturbés, vont nous concerner dans les prochains jours avec à chaque fois un refroidissement amenant des gelées entre chacune d'entre-elles.
    Bien sûr, par le passé, il gelait aussi en octobre, mais ce n'était que passager. Cette fois, ce sera la première offensive d'un hiver qui ne commence sur le calendrier que le 22 décembre.
    De la neige en plaine dans le centre et l'est est possible.
    Il n'y a plus qu'à attendre, et voir.
    Il n'y a plus de demi-saison ; le printemps et l'automne à la trappe. Il y a encore une semaine, j'avais 26°, un vrai temps d'été.


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  • ...que j'ai pu voir.

    Toute la journée, le ciel était voilé hier ; léger en matinée, davantage l'après-midi et surtout en soirée avec un voile plus grisonnant.

    Mais le ciel semblait se dégager par le nord-ouest, alors j'espérais voir quelque-chose d'intéressant au coucher du soleil.

    Et ce fut le cas.

    Le spectacle était même au-dessus de mes espérances. Pendant plus d'une demi-heure, j'ai assisté à un superbe spectacle. Et je ne pense pas être le seul à l'avoir pensé hier soir.

    Pour preuve, je mets un exemple de photo que j'ai prise ; en fait, un pano de 2 photos.

    221010 (14)

    Vous verrez l'ensemble dans cet album-ci : coucher de soleil du 22 octobre 2010


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  • Au commencement, je n'avais pas le téléphone, pas d'ordinateur et encore moins internet. Je ne m'intéressais pas non plus encore à la météo ; et pour cause... je naquis.
    Cette période que je vous narre va jusqu'à 1968-1969. Au terme, j'avais 12-13ans. Et j'ai encore en mémoire certains évènements météo liés à l'endroit où je vivais à l'époque.
    Un petit village situé à 3 km de ma ville actuelle. On allait à l'école à pieds ; c'est sans doute pour cela que j'ai ces souvenirs de temps particuliers.
    Curieusement, ces souvenirs sont plus axés sur l'hiver que sur les autres saisons.
    Je suis né l'année du "carnage" aux 24h du mans ; le mois de l'invasion de la Pologne par l'Allemagne ; le jour de la déclaration de guerre de la France à L'Allemagne. Vous situez ?
    Février 56, mois extrèmement froid (mes parents en ont souvent fait référence), je n'avais que quelques mois. Un peu jeune pour pouvoir raconter quand-même, non ?
    Hiver 62-63, j'avais 7 ans. Sans être sûr à 100%, je me souviens de hauteurs de neige importantes, de froid piquant...
    Autre fait bizarre, j'ai en mémoire (mémoire très sélective) quelques jours particuliers (sans situer la date et l'année).
    Un dimanche par exemple : belle matinée sans nuage, puis en début d'après-midi, ils sont arrivés vite et il a neigé jusqu'au soir avec une belle couche au sol.
    Un autre dimanche, pendant les vacances de Noêl ; il a plu tout l'après-midi, et le lendemain, ma mère vient nous réveller en nous disant "il fait beau ce matin"... Plusieurs centimètres de neige étaient tombés, et il neigeait encore.
    Un autre jour, une tempête de neige avait bloqué la rue principale du village ; imaginez à l'époque... La pauvre Mère Louise qui ne pouvait plus sortir de chez elle pour traire biquette...
    Après 68, j'avais peut-être 15 ans, c'est un autre dimanche qui me vient à l'esprit : ce jour-là, on rentrait du bois. la matinée avait débuté par un beau ciel bleu mais bien froid avec une gelée à -2 -3°. Et vers midi, un voile s'est imposé progressivement en devenant de plus en plus opaque. Vers 17h, il a commencé à pleuvoir et brusquement, une heure après, c'était comme une tempête de neige qui s'est abattue sur la ville. Impressionnant...


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  • Ce n'est pas parce que j'ai des souvenirs de jours de neige idylliques que les hivers furent pour autant mémorables, non.
    Mais dans mes souvenirs d'hivers marquants, je ne peux pas passer à côté de ce qui fait souvent référence aux "3 Glorieuses", les hivers 85-86-87.
    Hivers épiques s'il en fut. A chacun de ces hivers, son mois glacial (relevés et graphiques de l'époque à l'appui).

    Janvier 1985 :
    Alors que le début d'hiver avait commencé calmement, voilà-t-y pas que dès l'année à peine commencée (le 2 janvier), une première averse de grésil se manifeste par une journée bien fraîche (mais c'était de saison).
    A partir de ce jour-là, ça n'allait qu'empirer vers un froid glacial et durable. 17cm de neige durant ce mois et je ne compte pas les flocons qui tombaient faiblement de temps à autre.
    Chez moi, la température la plus basse fut relevée le 17 janvier, à la fin de la vague de froid, avec -16°. Le lendemain, il a plu une bonne partie de la journée, et il a reneigé le soir.
    Je n'avais à ma disposition qu'un thermomètre mini-maxi à mercure, donc pas de mesures de précision comme aujourd'hui.

    janvier85             graphe janv85              9janv05.jpg

    Evocation du quotidien "la Nouvelle République du centre-ouest" à ce sujet : article

    Et celle-ci, beaucoup l'ont oubliée sans doute car perdue au milieu de ces 3 "mastodontes hivernaux", décembre 1985.
    Période entre Noêl et jour de l'an, il y a eu une vague de froid intense mais de courte durée (5 jours). De la neige, et de très basses températures jusqu'à -14° chez nous.
    Quelques infos météo de décembre 1985 et mes relevés en fin de ce même mois :

         

    Février 1986 :
    C'était le mois yo-yo ; le froid a duré pratiquement tout le mois, mais en dents de scie. Les différences de températures pouvaient être très importantes et inverses d'un jour à l'autre, surtout pour les matinées. La plus basse -13° le 10.
    22cm de neige sur l'ensemble du mois. Le maximum des matinales ne fut que de +4°, le 17.

    fevrier86             graphe fev86 

    Janvier 1987 :
    La vague de froid a commencé le 7 janvier ; 16cm de neige au total.
    La température la plus basse -15° le 17 janvier ; la journée la plus froide (je parle toujours pour chez moi) le 15 janvier avec -12° le matin et -10° l'après-midi, cela malgré un ciel couvert en permanence, et il est tombé 2cm de neige le soir.
    A noter qu'il a très peu plu ce mois-là.

    janvier87              graphe janv87

    Pour conclure sur ces 3 évènements-là, malgré une minimale plus basse en janvier 1985, c'est pourtant janvier 1987 qui fut le plus froid dans son ensemble si on se base sur les moyennes toujours selon mes propres relevés du moment, surtout parce qu'elle a duré plus longtemps.

    Souvenirs, souvenirs... (2ème partie)Il y a eu aussi d'autres hivers mémorables mais moins intenses, sauf peut-être en 1991, dont j'ai conservé davantage de photos.

    Elle avait commencé le 22 janvier si je tiens compte de la 1ère température maximale inférieure à 5°. Les jours d'avant étaient déjà bien frais.
    24 jours avec des minimales inférieures à 0°.
    La plus basse fut de -12° et la plus forte maximale durant cette période n'excéda pas 4°. Elle s'est terminée le 15 février.

    Il y a eu 6 jours avec de la neige dont une tempête de neige le mercredi 13 février (photo du matin alors qu'il faisait encore nuit).

    Longue période sans relevé entre 1996 et 2008.
    Voilà pour les souvenirs d'hivers passés.


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  • Je me doutais bien que, bien que mon chez moi soit un micro-climat à lui tout seul du fait d'habiter en centre-ville, il avait gelé en extérieur. Dans ma cour, 1°8, alors qu'un ami habitant à 25km à vol d'oiseau enregistrait à la même heure -2°2 ; il est vrai qu'il est dans un petit village, qui plus est dans un "taf" (trou à froid).

    Alors, ma matinée étant libre, je fais un tour alentours, histoire de me rendre compte.

    Et effectivement, tout était blanc dans les champs. Dans ma voiture, à 9h30, j'avais -1°, ce qui veut dire qu'à 8h, au lever du jour, il devait faire moins.

    Histoire de vous mettre en appétit, voici quelques photos figurant dans l'album petit matin givré qui en comporte une vingtaine ; elles ont été prises soit dans des "taf", soit sur des collines et sur du plat.

    Par endroits, comme le montre la 3è photo, j'ai eu la surprise de tomber sur des nappes de brumes imprévisibles (évidemment puisque j'ai été surpris ). Pas plus d'une dizaine de mètres en hauteur, et limitées à même pas 100m à l'horizontale. Il s'agissait d'être prudent sur la route, notamment au détour d'un virage.

    Quant au ciel, il était dégagé avec quelques cirrus légers, mais en regardant vers le nord, je voyais des stratocumulus en bancs serrés. Ceux-ci devraient parvenir jusqu'à chez moi dans le courant de la journée, sans pour autant rendre le temps maussade, puisque demain, il est prévu encore du beau temps. Tant mieux, c'est plus agréable pour travailler.

     


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  • Que n'a-t-on entendu cette expression (ou une autre plus triviale) quand le temps prévu tel jour pour tel autre jour ne s'est pas réalisé.
    Et je ne suis pas le dernier à me gèner pour le dire...
    En fait, c'est une erreur de dire cela ; bien sûr, c'est l'impression que l'on a, mais elle est fausse.
    Ce ne sont pas les prévisionnistes, et encore moins les présentateurs météo qui se sont trompés ; ce seraient plutôt les modèles (GFS ou CEP pour ne citer que les plus connus sur les sites météo) qui, en proposant divers scénarii sur des cartes, induisent en erreur les prévisionnistes.
    Et encore, même là, on ne peut pas dire qu'il y a erreur.
    Un modèle se base sur ce qu'il se passe au temps T et sur ce qu'il devrait en résulter au jour J.

    Et au temps T, il est dans le vrai...

    Pour le jour J, ce n'est plus qu'une estimation en fonction de ce qui se passera entre temps. Le lendemain du temps T sera peut-être déjà différent de ce qui était prévu la veille.
    Mais la nature se fiche de pas mal de choses, et surtout des modèles de prévisions.
    Un exemple "d'erreur" tout récent :
    Dimanche soir, les présentateurs météo annonçaient sur leurs cartes un vendredi 29 octobre 2010 (après-demain) pluvieux, notamment sur la moitié nord du pays.
    Hier soir mardi, changement de programme ; il doit faire beau, voire très beau avec du vent (un peu d'eau quand-même, mais que sur le L-R).
    Tout cela pour dire qu'une situation au temps T n'entrainera pas forcément un temps certain au jour J. Il y aura des impondérables dans ce laps de temps qui sépare T à J.


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