• Ca fait un moment que ça me démange mais aujourd'hui, j'y vais aussi de mon petit avis perso.
    J'ai entendu la droite dire que si le pays perdait son triple A, ce serait grave.
    La gauche ne disait pas mieux, mais aurait-elle pu dire le contraire ? Bien sûr que non, parce que ça l'arrange pour les prochaines élections. Cela dit, si les rôles avaient été inversés, ç'aurait été pareil.

    Vendredi dernier, verdict : la France perd son triple A, selon une agence de notation ; de 3A, elle passe à 2A+.
    Ya pas à dire, c'est bien une baisse de note.
    Un très bon élève qui se maintiendrait depuis longtemps en 1ère place avec 20/20, et qui se retrouve soudain avec 18 ou 19/20, forcément pour tout le monde, et surtout pour lui, il y a eu une baisse de régime. Sinon, il se serait maintenu au plus haut niveau.

    Donc, vendredi, baisse de la note, et bizarrement, bien que la gauche enfonce le clou en fustigeant le gouvernement, la droite, elle, dit que, ben finalement ce n'est pas grave, qu'il ne faut pas s'inquiéter, qu'il faut continuer comme si de rien n'était...
    Faudrait savoir, avant de savoir si ça baisserait, elle s'inquiétait, et maintenant que ça a baissé, ce n'est pas grave.
    C'est bien la politique ça.

    Avant-hier, le président dans une allocution fustigeait la gauche et ses critiques au moment de l'annonce de la baisse, et faisait le parallèle avec le silence que la même gauche observait alors que la plus grosse agence de notation (sur 3) confirmait ce même jour, qu'elle ne baissait pas la note du pays.

    Làs. Moi, mon avis dans cette histoire d'appréciation des uns et des autres, c'est ceci :
    le président peut bien dire ce qu'il veut, mais une chose est sûre, la note a réellement baissé, doublement même :
    - d'abord parce qu'on est passé de 3A à 2A+,
    - ensuite parce que, quoi qu'on en dise, si jeudi, les 3 agences de notations nous mettaient des 3A, vendredi, il n'en restait plus que 2. Et ça aucun journaliste ne veut le faire remarquer aux politiques.

    Ya pas à tortiller du q, mais j'ai toujours appris à l'école (et certains devraient y retourner) que si j'achète 3 pommes et que j'en mange 1, il m'en reste 2, c'est mathématique, mais surtout négatif.


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  • Sur le forum, certains n'hésitent pas à comparer une possible vague de froid sur le pays avec celle de février 56 (m'en souviens pas,je n'avais que 5 mois), vague de froid mémorable s'il en fut, vu que même les moins de 20 ans y font référence.
    En fait, ils n'en connaissent l'existance que grâce à leur parents (si eux-mêmes étaient déjà nés), de leurs grands-parents et des forums de météo actuels.

    Dans les jours à venir, peut-être y en aura-t-il une (rien n'est encore sûre aujourd'hui), et pourtant déjà, certains demandent si elle sera comparable ou plus forte que 56.
    N'existerait-il que cette année comme référence ? Pourtant, il y en a eu d'autres, 63 par exemple...

    C'est tellement ancré dans les esprits, cette date. Mais bon, quand ils auront 100 ans, sera-ce toujours la seule dont ils se souviendront ?


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  • ...ce soir de faire un petit point sur ce qui semble nous attendre dans les tous prochains jours, à commencer par ce week-end.
    Le froid est désormais assuré si l'on en croit les modèles météo de ce soir.
    Non seulement, ils confirment qu'on va vers "du lourd" mais ils accentuent même le phénomène.

    C'est pourquoi, à partir de demain, je commencerai toute une série d'articles en continu pour relater cet évènement, car il risque d'être majeur.
    L'intitulé des articles aura pour nom - Vague de froid janv/fév 2012 - et ils seront tous numérotés jusqu'au dernier jour du froid.
    Ces articles seront classés dans une page spéciale du même nom qu'indiqué au-dessus


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  • Et voilà, du moment que le froid nous a quitté, on ne s'intéresse plus à ces conséquences hors de nos frontières.
    Notre nombrilisme nous perdra. Et pourtant, qu'est-ce qu'on peut nous bassiner avec l'Europe !


    Lors de la vague de froid, il n'était pas rare qu'on nous rappelle le nombre de victimes que ce froid avait fait en Europe et en France :
    200...300...500...plus de 600 au dernier comptage le week-end dernier, et 14 en France.
    Et puis, tout d'un coup, au lundi suivant, alors que la nuit, le thermomètre n'était plus en-dessous du 0° à Paris, on n'en parle plus.
    Pourtant, en Europe, le froid sévit toujours et des gens continuent à en mourir.
    Bah, ça n'a plus d'importance, il fait plus doux chez nous maintenant, le reste du Monde, on s'en fout un peu ; on a des élections qui arrivent, et notre président va se déclarer.
    Ahhh, c'est vrai que c'est plus important que la vie d'un homme qui meurt de froid, les élections.

    Au fait, avons-nous une seule fois entendu un homme politique, interrogé par un journaliste ou pas, dire un mot sur les victimes du froid ?
    Moi, non. Aucune compassion.
    Pourquoi les journalistes n'en parlent-ils plus ?
    Tout ce beau monde sait bien faire référence aux pays étrangers quand il s'agit de prendre exemple ou de comparer de ce qui se fait ou pourrait se faire en France...
    Mais là en l'occurence, c'est black-out total.


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  • Dimanche dernier, je me rendais à Montsoreau pour voir la Loire et ses glaçons. Fort beau spectacle d'ailleurs.
    Il faisait très beau, pas un nuage, mais il faisait encore bien froid après la nuit la plus glaciale de la vague de froid.
    La route est droite à cet endroit-là, le long des bois de part et d'autres ; les bas-côtés sont encore enneigés mais la route est "au noir".
    Derrière moi, j'aperçois la fourgonnette de la gendarmerie avec ses feux bleus clignotants.
    Elle me double puis après 1 ou 2 km, je la vois qui ralenti.
    Nous sommes au niveau du terrain de golf près de Frontevrault. Là, girophares, plots et véhicules de pompiers.
    Visiblement un accident est survenu il y a peu.
    J'approche au ralenti, normal, et je vois une masse sombre dans la neige sur le côté gauche de la route, et sur le côté droit, un véhicule dans le fossé. Un sanglier gisait.
    Visiblement, ce véhicule a heurté le sanglier.

    Vers la fin janvier, j'étais allé sortir mon chien en haut d'une colline à la sortie de la ville. Je n'avais rien remarqué, mais c'est quand ils se sont mis en course que je les ai vus.
    10 chevreuils, pas moins, se mirent à cavaler en descendant la colline. J'ai suivi leur déplacement, sans bouger de mon point d'observation, jusqu'à ce que je les perde de vue.
    A un moment donné, il ont coupé une route. Les véhicules venant de la ville ne pouvaient pas les voir venir, à cause d'une haie de thuyas sur leur gauche, d'où venaient les chevreuils.
    Par chance, aucune voiture n'est passée à ce moment, fort heureusement.


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  • On dit :
    "fermez cette porte" ou bien "ouvrez cette porte" !

    ???

    Comment peut-on fermer et ouvrir une porte ?

    Oui, je sais, il y a des poignées pour ça, ou des poussoirs, selon les portes.

    D'accord, mais...
    Une porte est et reste une porte. C'est plat, vitrée ou pleine, parfois avec un judas, faite de bois, d'alu, de fer, ou de pvc.

    D'accord mais...
    Une porte..., ça n'a jamais été une ouverture ; ni une fermeture d'ailleurs.

    C'est un contre-sens de dire : "ouvrez la porte".

    On devrait dire : "ouvrez (ou fermez) cette ouverture", sous-entendu "avec la porte".

    Ah j'oubliais ; il y a aussi la porte de sortie...
    Ok, je la prends et je sors !


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  • Visiblement des grues cendrées.

    J'en ai vues beaucoup cet après-midi vers 15h.

    En 2 groupes, elles ont survolé la ville du sud vers le nord. Evidemment, impossible de toutes les compter du fait qu'elles faisait de la haute altitude, mais j'ai estimé leur nombre à 500 éléments environ.

     

    De là à dire que l'hiver est fini, je n'irais pas jusque là ; si elles reviennent, c'est parce que leur instinct leur dit  que c'est le moment de revenir, c'est tout.

    D'ailleurs, elles pourraient bien être surprises car dès demain et pour  3 ou 4 jours, il va y avoir un regain d'air froid qui va circuler sur le pays, avec quelques bonnes gelées matinales.


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  • Quand on fait un bilan mensuel des mois d'hiver où il a neigé, ce qui fut le cas en janvier et février de cette année, normalement, on doit ajouter l'équivalent en eau de ce qui est tombé au cumul pluviométrique.

    Ca, c'est la théorie qui parait bien simple.
    En fait, pas autant que cela.
    Tout dépend quand est-ce qu'on récolte l'eau du pluvio : dès la fin de la chute de neige en la faisant fondre dans la maison, ou quand la neige a naturellement fondu dehors ?

    En ce qui me concerne, je fais fondre à la fin de la chute.
    En faisant ainsi, rien n'est perdu ; autant l'eau au tout début de la chute de neige car la température est un peu trop douce pour qu'elle reste à l'état de flocon dans le pluvio, que les flocons eux-mêmes quand ils ne fondent pas ou plus.

    Par contre, si j'attendais sa fonte naturelle, au bout de plusieurs jours, les résultats seraient faussés.
    D'une part, parce qu'il y a eu plusieurs chutes de neige durant les 15 jours qu'à duré la vague de froid.
    D'autre part, le vent, le soleil et le froid lui-même font que la neige se sublime (s'évapore) ; je ne parle pas du tassage qui n'intervient pas dans la modification de la quantité.

    En plus, quand on sait que la nature même de la neige peut changer (lourde la 1ère fois, légère la 2è et 3è fois), cela peut avoir une incidence pour savoir à combien se monte le nombre d'équivalent millimètre neige-eau pour chacune des chutes.

    Voilà comment je fais pour représenter les graphiques pluvio :
    - pour le mensuel, je fais figurer la pluie qui est tombée ainsi que l'équivalent en neige, tout en signalant l'équivalent neige-eau dans le sous-titre du graphique, afin de bien différencier les 2, tout en gardant en mémoire ce que ça représente pour le bilan annuel.
    - pour le bilan annuel justement, je cumule aussi l'ensemble pluie-neige, en mettant un petit rappel du nombre total de centimètres de neige tombés pendant l'hiver.

    Bref, au final, ma solution n'est pas forcément exacte à 100%, mais elle doit en être très proche par rapport à ceux qui attendent patiemment que ça fonde après plusieurs jours.


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  • Que c'est lassant d'entendre de la bouche des journalistes "les Charentes maritimes".
    Il serait temps qu'ils apprennent leur géographie, parce que visiblement, ils étaient nuls dans cette matière quand ils étaient à l'école.

    "Les Charentes maritimes" n'existent pas.
    Par contre, la Charente maritime existe bel et bien, de même qu'existe la Charente (tout court).

    On peut bien entendu dire "les Charentes" si on veut englober la région que parcours la rivière Charente.

    D'ailleurs, il existe une façon pour bien les différencier s'il est nécessaire.

    Puisqu'il y a une Charente près de la mer et une Charente près du Massif-Central, voici les nominations :

    - Charente-maritime près de la mer, capitale La Rochelle.
    - Charente-limousine près du Limousin, capitale Angoulême.


    Cqfd.


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  • Je ne parle pas de ceux qui se sont produits dans les maisons du fait d'éclatements de conduites d'eau pas ou mal protégées du froid, mais plutôt des dégâts que celui-ci a fait aux plantes.

    On pourra dire ce qu'on veut mais le voile d'hivernage n'est qu'une protection bien lmitée, surtout quand la température dépasse les -10°.
    Les lauriers roses dans ce cas, n'ont pas tenu le choc. Cependant, il ne faut pas trop s'alarmer s'ils étaient assez grands. Si les feuilles sont ratatinées (aspect vert mais sec), pour l'instant, on pourrait penser que ce n'est pas trop grave ; elles tomberont et d'autres pousseront.
    Sauf qu'il faut encore attendre quelques jours pour voir les vrais dégâts. Petit à petit, ces feuilles deviendront marrons et tomberont. De même pour la plupart des branches non porteuses. elles sècheront aussi.
    Mais à la fin du printemps, tout repartira à la base car les racines auront bien résisté, surtout si le bac qui contient la plante était protégé aussi.
    Evdemment, il ne faudra pas compter sur une floraison cette année.

    D'autres plantes et arbustres ont souffert ; les haies de lauriers-cerise, les haies de buis, les lauriers-sauce, les jonquilles et les iris hollandais qui avaient pris beaucoup d'avance à cause de la douceur du temps en décembre et janvier. Par contre, pour les tulipes et jacinthes, rien à craindre. Il n'y a qu'à voir les perce-neige...


    Les poireaux qui végétaient ont vu leurs feuilles blanchies.

    Les grands iris à fleurs blanches et jaunes aussi.

    Les acanthes qui d'habitude résistent bien au froid, sont complètement grillées ; je devrais plutôt dire qu'elles ne ressemblent à rien puisque leurs feuilles et branches sont devenues une matière visqueuse affalée autour du pied. Même certaines racines ont gelées.
    Bref, tout ce qui n'était pas recouvert par la neige a subi la rigueur des basses températures pendant les 15 jours qu'aura duré cette vague de froid.
    Ceux qui auront laissé les dalhias et glaïeuls en terre pourraient bien ne pas les retrouver au printemps, à moins qu'ils ne soient sur place depuis plusieurs années.
    Et j'en oublie sûrement.


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