J'en parle peu, bien que ce soit mon métier, mais ce n'est pas la matière première qui alimente ce blog non plus.
Donc les jardins souffrent... du manque d'eau.
Et c'est une corvée que d'apporter des arrosoirs remplis pour les vider.
Mais si les gens veulent des légumes, des fleurs, des plantes, il faut en passer par là.
Bien sûr, il y a aussi les tuyaux ; le problème, c'est le sempiternel "fil à la patte" qu'on traîne derrière soi et qui, si on n'y prend garde, vous casse un pied de tomate en 1/10è de seconde.

Il pleut peu, très peu même, mais malgré tout, grâce aux arrosages, on arrive à faire en sorte que les légumes s'en sortent du mieux qu'ils peuvent.
Le fait de faire plusieurs jardins fait que je ne plante pas tout en même temps ni au même moment chez l'un ou chez l'autre. Et puis, certains ont eu la chance d'avoir une pluie d'orage que d'autres n'ont pas eu, et la différence se voit.
Il ne pleut que par orages par ici et tellement parcimonieusement que, ben finalement, peu en ont.
Cependant, carottes, salades, betteraves, haricots, patates, poivrons, courgettes, concombres, et j'en passe, parviennent à surmonter cette chaleur si précoce cette année et si sèche.

Pour les plantes en pleine terre, les racines allant là où elle trouve de l'humidité, je ne me fais pas trop de soucis pour elles ; il y a encore un peu de réserves dans le sol.
Par contre, pour les plantes, et surtout fleurs, en pots, c'est autre-chose. Pas de réserves, et l'arrosage est quasi obligatoire tous les 2 jours, sinon, c'est têtes baissées ou pire grillade assurée.
On se disait en avril que le mois était exceptionnel beau et chaud pour un printemps, et que mai devrait compenser.
Raté !
Mai est de la même veine en plus chaud, mais pour la chaleur, c'est presque normal, le soleil étant plus haut dans le ciel.
Plus qu'à attendre de voir ce que juin nous apportera : fraîcheur et pluie, qui sait ?