Comment un ancien ministre de l'immigration peut-il connaître parfaitement le nucléaire ?
C'est un truc qui m'étonnera toujours, ce genre de chose.
A mon avis, il n'en sait pas beaucoup sur le sujet, même s'il en connaît (sûrement) plus que moi.
Je pense qu'il ne fait que rapporter ce qu'on lui a dit (de dire ?). "On", les experts qui nous disent qu'il n'y a pas trop à s'inquiéter. Eh oui, il ne faut pas saborder le nucléaire ; trop d'argent en cause.
Bah, c'est rassurant, alors.
Hier soir, j'ai regardé le débat sur I-télé entre ce ministre, un retraité de l'énergie atomique et 2 représentants d'opposition au nucléaire.
Les 2 bords ont prononcé, l'un envers l'autre, le mot "indécence".
Etait-ce vraiment nécessaire de s'invectiver de la sorte dans de telles circonstances ?
Ah oui, c'est vrai qu'on entre dans une période pré-électorale importante. Ca leur fait une belle jambe aux Japonais, ce genre de critique.

Pas de nucléaire égal prix de l'électricité plus importante ; déjà au prix qu'elle coûte... Bien sûr, hier, on n'a pas manqué de nous rappeler que dans les autres pays, elle coûte 40 fois plus chère...
Mais on s'en fout de ce qu'elle coûte dans les autres pays puisqu'on n'y vit pas !

Je ne suis pas contre le nucléaire, mais je ne suis pas rassuré pour autant.

Trop de nucléaire égal plus de risques de catastrophes. Le Japon, qui est une île, avait pourtant tout prévu, même et surtout les tremblements de terre.
Oui mais, sans doute pas les raz-de-marée qui vont avec. Et comme les centrales nucléaires ont besoin d'eau pour le refroidissement du coeur, c'est forcément en bord de mer ou de fleuve qu'elles sont contruites ; ce qui les fragilisent.

Le risque 0 n'existe pas et n'existera jamais. Les Japonais, pourtant rompus à tous les risques, viennent de s'en apercevoir semble-t-il.
Dans leur malheur, que reste-t-il encore qui peut s'abattre sur eux  : le Fuji-Yama ? Avec tous ces tremblements, il pourrait bien gronder lui aussi.

Nature, belle nature, mais incorruptible nature...